[EVENT N°1] LES VOTES

Admin Messages : 475 Date d'inscription : 22/12/2008

Ici les RPs du concours, votez pour votre préféré!

RP du joueur Sayaches a écrit:: Froid. Sombre. Puant.
Les premières impressions ne sont pas fameuses ... l'air est saturé de la décomposition d'on-ne-sait-quoi et pourtant les lieux me sembles rassurants et étrangement familiers. Moisissure. Déchets. Fourrure.
Fourrure ?
Je lève les yeux, un individu pour le moins étrange me tend une de main simiesque et velue jusqu'aux ongles. Je n'ai pas de réaction, juste un regard sombre et froid empli de mépris et d'incompréhension. L'individu semble ne pas s'en offusquer, bien au contraire, ça l'amuse.
- Comment te nommes-tu gamin ?
Bonne question ... je ne sais même pas si j'aurai parlé à ce moment si j'avais su mon nom.
Un vague souvenir me reviens en mémoire ... Le roi Allister, L'attaque d'un repaire de roublard, l'information cruciale qui me manquait ... et qui me manque toujours.
Le sadida éclate d'un rire tonitruant devant mon absence de réaction
- Bon bah si t'as pas de nom, je vais t'en donner un alors, que penses-tu de "Coquelicot" ? me dit-il avec un regard provocateur.
Je sais qu'il veut me faire réagir, mais pourquoi ? Que me veut-il ? Puis-je lui faire confiance ?
Bon, en attendant de retrouver le reste de ma mémoire, il faut que je lui donne un nom au hasard, quitte à en changer quand je me serait débarrassé de lui. J'opte pour un nom facile à prononcer et que je suis sûr de retenir au moins assez longtemps pour me tirer d'ici et reprendre la route ..... Hein ? Quoi ? Quelle route ?
Confusion. Début de migraine. Colère refoulée. Volonté de tuer.
La mémoire me reviens progressivement ... J'ai une mission à accomplir pour Allister.
- Alors mon petit Coquelicot coquet ? Même mes poupées ont plus de conversation que toi et j'ai pas que ça a faire, y' a un arbre qui attends que vienne dormir à ses pieds, alors j'ai pas le temps de prendre racine ici.
Allister ... qui suis-je pour lui ? Qui est-il pour moi ? Un nom. Il me faut vite un nom. Au hasard.
- Caym
- Pardon ?
- Je me nomme Caym.
- Bien, moi c'est Shameless et voici mon fils adoptif Setsujoku
Je remarque seulement maintenant qu'un autre individu, velu lui aussi, mais moindre, se tenait caché dans l'ombre du grand sadida. C'est un disciple de Pandawa.
- Et je vois à ta tronche que tu vénère Osamodas.
Impossible de confirmer ou de démentir ses dires. Je jette un regard discret vers le liquide putride (de l'eau ou du moins la part d'eau qui n'a pas été absorbée par les immondices qui gargouillent ça-et-là) mais je reste incapable d'y trouver le moindre coin suffisamment propre pour y distinguer le moindre reflet.
- Si tu le dis, Shameless.

Ses propos se sont vus confirmés lorsque je pris part à un combat contre des rats avec le sadida et le pandawa. Par réflexe j'invoquais un craqueleur qui me regarda un instant de son air bovin avant de d'aller piétiner les kolérats et les araknes majeures sans que j'ai le moindre ordre à lui fournir. Rien qui me semble inhabituel, et pourtant j'aurai juré n'avoir jamais fait cela avant.

Pendant les années qui suivirent, j'accompagnais Shame et Setsu dans les égouts, pour parfaire mon apprentissage au combat (plus précisément : retrouver mes réflexes d'antan ... si j'en avais eu un jour ...) Je ne perdais jamais de vue le fait que j'avais une mission à accomplir pour notre Souverain, mais je n'osais pas reparaitre devant lui pour lui demander en quoi consiste cette mission, cela constituerai la pire trahison et le plus terrible déshonneur ...

Lorsque j'en su assez pour prendre mes distances avec les deux brutes à poils qui m'avais tenu compagnie si longtemps, ce fut sans surprise de leur part, sans effusion de larme, sans tristesse, sans joie, sans émotion quelconque. Je partais parce que je le devais. j'ignore encore pourquoi, mais j'ai le sentiment que ce moment fatidique était déjà une évidence pour nous 3 dès le jour où nous nous étions rencontrés.

Il y a encore beaucoup de zones d'ombre dans ma mémoire.
J'ignore toujours quelle était ma mission et pourquoi j'aime autant les zones que beaucoup jugent répugnantes. Les marécages, les égouts, les forêts sombres, le désert de rocailles de Sidimote, et les cimetières.
j'ignore toujours quel est mon véritable nom, mais qu'importe.
Ma route à croisée celle des Flin'ks. Ils m'ont admis parmi eux, et j'espère un jour être amené à rencontrer, par l'intermédiaire de leurs contrats, quelqu'un qui pourrait m'éclairer sur mon passé .... et que je réduirai à l'état de cendre ensuite.

Admin Messages : 475 Date d'inscription : 22/12/2008

RP du joueur Aurionis a écrit:: Il était là, juste devant moi ! Le dieu Iop, dans toute sa splendeur ! Ses longs cheveux ondulant au vent, le fourreau de son épée luisante bien serré dans son poing. Il me souriait, comme un père s'attendrissant devant son fils...
« Aurionis... Réveille-toi... Réveille-toi et fais-moi honneur ! »

J'ouvris les yeux. Seul le vide s'étendait, à perte de vue. J'étais sur une sorte de rocher flottant au-dessus des nuages. J'arrivais à discerner quelques maisons, minuscules. Un rêve. J'avais fait un rêve. Quelques pious tournoyaient autour de mon petit îlot, se laissaient porter au gré du vent, tandis que mon rocher dérivait. L'air me caressait le visage, une douce chatouille, enivrante.
Soudain j'aperçus une masse, lointaine, vers laquelle mon îlot semblait se diriger. Doucement mais sûrement, il continua à s'en approcher, jusqu'à heurter sans bruit la paroi rocheuse de ce qui me semblait être un continent flottant lui aussi dans les cieux. Tout était calme, et pourtant je me doutais que cette île gigantesque était habitée. Je me mis à marcher, sautant de rocher en rocher, risquant chaque fois de tomber mais qu'importe ! La sensation de liberté que j'éprouvais me faisait oublier tout ce qui m'entourait.

Un temple apparut au loin, orné de statues de dragons. J'y entrai, découvrant de grandes colonnes taillées dans la roche. Un vétuste tapis en recouvrait les dalles, usées par le temps. Dans un bassin tout proche, quelques nymphettes barbotaient et jouaient avec l'eau. Le temple débouchait sur une immense prairie verdoyante, où des bouftons sautillaient un peu partout (cette parade amoureuse, si je m'en souviens, est appelée saute-boufton), où des insectes voletaient joyeusement, et où les fleurs, ballotées par le vent, semblaient prendre vie.

Un arbre immense attira mon attention : son feuillage vert étincelant dégageait une onde, magique sans doute, rassurante et apaisante. Le sifflement du vent passant par les trous de son écorce craquelée résonnait à mes oreilles telle une musique envoûtante. Je me sentais bien, l'envie de m'allonger quelques instants au pied du tronc de cet orme séculaire me prit soudain. Alors que je flânais, n'écoutant que le souffle du vent, une question me vint à l'esprit : cette île était-elle vraiment déserte ? Ce petit paradis n'était-il connu que de moi seul ?

La réponse à cette question me fut très rapidement apportée par un bruit sourd, perturbant l'atmosphère calme des lieux. Une épaisse fumée montait dans le ciel, à quelques lieues de moi, m'indiquant que je n'étais pas seul sur l'île. En m'approchant je découvris une cheminée, puis un toit de chaume, des murs en brique... De cette habitation provenaient de nombreux bruits de fête, des chants, des entrechoquements de chopines, des cognements de pieds tapant par terre, battant la mesure d'une chanson qu'un orchestre interprétait. J'entrai alors dans cette salle de fêtes, et découvris une auberge, dont je me demandais par quel miracle elle tenait encore debout. Ses murs semblaient se tordre, de même que quelques Xélors se tordaient de rire au comptoir, savourant leurs chopes de bière. Des décoration rustiques ornaient les murs et les tables, des fenêtres s'ouvraient sur de vastes champs de blé. Deux Sacrieurs, dans le fond de la salle, commençaient à se battre, obligeant le serveur à intervenir. D'immenses tonneaux trônaient dans un coin, attirant la convoitise de nombreux clients. L'orchestre jouait une musique gaie et entraînante, mais semblait apeuré au vu du comportement de certains, ayant sans doute abusé de la bière.
Cette île était donc habitée, mais quel contraste, entre ces endroits envoûtants et cette taverne, lieu d'une incroyable débauche. Seul, je serais sans doute resté aussi longtemps que le dieu Iop m'en aurait laissé l'opportunité, mais la population locale, trop alcoolisée à mon goût, me fit renoncer à ce doux rêve auquel je commençais à croire.

Je sortis de la taverne. Le soleil inondait l'île de sa douce lumière. Je me mis en route vers l'extrémité opposée de l'île, traversant les champs, où quelques tofus pourchassaient des araknes apeurées. Le bord de la falaise flottante apparut bien vite, offrant à mon regard une vue superbe sur l'immensité des terres d'Amakna. Des centaines de personnes minuscules s'affairaient, traversaient le dédale de rues de la ville d'Astrub.
« Alors, jeune homme, tu sembles intéressé par Astrub ? Ca te dirait d'y aller ? Je mets mon ballon à ta disposition si tu veux. »
La voix qui s'adressait ainsi à moi venait d'un curieux personnage, un oiseau géant vêtu comme un religieux. Il se situait à quelques rochers de moi, devant un immense ballon flottant au gré du vent qui soufflait sur l'île. Avec un pincement au coeur, j'acceptai d'embarquer et montai dans la nacelle. Il dénoua alors la corde qui maintenait le ballon attaché au continent, et je partis doucement, voyant au loin quelques pious qui continuaient à voler autour des arbres. Ils s'éloignaient de plus en plus, et bientôt, pris dans les nuages, je ne vis plus rien. Je m'endormis, bercé par le ballottement de mon embarcation, et quand j'ouvris les yeux, je me rendis compte qu'Astrub n'était plus très loin, et j'entendais déjà les voix de vendeurs attirant leur clientèle et d'enfants jouant dans les rues, leurs souliers claquant sur les pavés.
Qu'allais-je faire une fois en ville ? Je n'en savais rien. Mais j'étais sûr d'une chose : la poésie de cette île géante resterait à jamais dans ma mémoire.

Admin Messages : 475 Date d'inscription : 22/12/2008

RP de la joueuse ARMA a écrit:: Octobre 2007…
La hutte était à son image.. vieille, abimée par le temps et l’usure, organisée de bric et de broc autour de la lumière du foyer, mais encore solide. Pour combien de temps…

Lui, s’acharnait toujours à rester actif…. Levé tôt, couché tard, mille et unes choses à faire pour donner un sens à son existence… il savait que son histoire était derrière lui, mais qu’importe, il fallait faire « comme si de rien n’était », comme si demain allait lui rendre ses forces d’antan..

L’hiver se terminait en douceur, la nature reprenait vie, les premiers orages venaient raviver les couleurs et dégager la poussière sur les pistes environnantes..

C’est le troisième jour du printemps que le plus jeune de ma race emprunte les pistes pour se présenter devant moi :

« Plop vieux Noob ! té inté p rox ak’moa dé mobs é otres kikoullols ouin ouin ? »

Mes vieux sourcils se relèvent d’un poil, je respire trois fois et parle lentement :
« Bonjour.. Désolé, mais je ne comprends pas un mot de ce que tu viens de me dire.. Comment vas-tu ? »

« ahhhhh… je recommence…. Bonjour Pap's, je vais bien, merci, et je viens jusqu’à toi pour te proposer de m’aider à découvrir un nouveau monde… Il est beau ; excitant et pleins de surprises. Il s’appelle le monde des douze. J’en sors juste et je sais que ton expérience des Jeux rôles et ta ruse en tant que Maitre des donjons, m’aideront à surmonter quelques dangers, à vaincre quelques périls ».

Je prends le temps d’une douce grimace pour répondre
« hummmm…. Il y a longtemps que nous n’avons pas partagé quelque chose de ce genre… je ne suis pas sur que mon « Kha » soit vraiment opérationnel, mais soit ! je veux bien tenter l’aventure à quelques conditions :
- tu seras mon guilde le temps de cette équipée et tu m’aideras à mieux comprendre ce « monde des douze ».
- nous ne prendrons aucune initiative individuelle : nous partagerons et prendrons nos décisions ensemble
- si nous devons élargir notre communauté, nous le ferons aussi ensemble et à l’unanimité. »

« D’accord Pap's, aucun problème… sache que nous allons emprunter un chemin particulier qui s’appelle « la toile » pour rejoindre ce monde, et que nous choisirons et changerons d’apparence pour y pénétrer, je te quitte maintenant, pour retrouver ma place et je te donne rendez-vous devant le premier épouvantail que tu rencontreras … demain soir… ».

Les relais de la Toile furent activés, la prise de contact dans le Monde des douze eu lieu en présence d’Atapé Ganymède….. L’un était un Cra de cercle 18, l’autre une iopette vert fluo du premier cercle… s’ils avaient trente huit ans de différence ailleurs…. Ici, le plus jeune était le guide, le plus vieux apportait sa sérénité…

Juin 2009, L’un joue de son agilité et de ses coups critiques, l’autre tel un métronome, assure souvent le résultat final sur la base de son intelligence, même si elle apparait atypique à beaucoup. L’équipe s’est renforcée d’un pâtre protecteur, d’une fée soignante, d’une furie à la hache qui aime se sacrifier et d’un mage ralentisseur…

Fin de l’histoire : « Mon arrivée sur le monde des douze »

Admin Messages : 475 Date d'inscription : 22/12/2008

RP de Feecapowa a écrit:: Mon histoire commence un bon mercredi matin, j’étais au collège tranquillement comme d’habitude .J’avais quelques amis (et oui ^^) qui parlait de ce jeu assez étrange, mais je n’osait pas encore essayer.
Lors de l’après midi, j’eu un cran pour commencer ce jeu, c’était environ il y a 2 ans.
J’installais alors ce jeu inconnu qui allait changer ma vie.
Je ne savais pas comment commencer, je venais juste de débuter. Je commencer donc avec un éni. Je gagnais quelques niveaux jusqu'à atteindre le niveau 3 où j’appris le sort mot soignant. Je ne savais comment mettre mes sorts .Je continuais donc ma lancée avec mes 3 sorts et ma panoplie du piou multi élément.

Vu que je ne comprenais rien a se jeu, je décidais donc de me créer un Cra feu.
Après avoir visiter environ tout astrub, j’ai commencé un Osa, j’ai trouver cette race plus facile que les autres due au fait que ce sont les invocations qui tapent a notre place.
J’ai ensuite réussit a intégré une guilde, puis je leur aient demandé comment devenir riche, ils m’ont conseiller un mixte paysan/boulanger.

Après de longues heures de jeux,(On ne voit pas le temps passer) je décida d’arrêter mon osa pour commencer un feca (Feecapowa).

Depuis ce, j’eu des amis, fait des rencontre et pleins d’autre chose que j’oublie.

Feecapowa

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